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7 solutions pour financer sa transition numérique

Seule 1 TPE sur 3 a déployé ou est en cours de déploiement de sa transformation numérique. Si le taux augmente avec la taille de l’entreprise, il y a encore du chemin à parcourir pour l’économie française. Avec le confinement, la transition numérique devient un enjeu encore plus important.


S’il n’est pas facile de faire sa transformation numérique, il n’est pas non plus aisé de le financer. Elle représente un coût important, il est difficile d’évaluer le retour sur investissement et souvent la dépense concerne tous les départements. Le gouvernement a mis en place plusieurs aides, et, différents dispositifs existent pour financer les besoins en équipement, formations, logiciels, voire croissance externe avec le rachat de startups ou d’actifs immatériels.

Voici 7 solutions pour financer ou se faire aider dans sa transition numérique.


Les chèques numériques


Et si vos investissements dans le numérique étaient co-financés à 50% ? C’est possible grâce aux chèques numériques que proposent certaines Régions grâce à un budget débloqué par le fonds européen de développement régional (FEDER). Ces enveloppes viennent financer des projets tels que :

  • un diagnostic numérique

  • l’accompagnement par un consultant pour construire sa stratégie numérique

  • Le coût d’un prestataire pour créer un nouveau site web

  • le référencement de ses produits

  • le développement de la présence de son entreprise sur les réseaux sociaux

  • le lancement dans le commerce en ligne

  • l’achat et l’intégration de nouveaux équipements numériques de pointe


Une solution qui peut se combiner avec un prêt bancaire. Les procédures et conditions pour candidater dépendent des Régions, et supposent de présenter une facture acquitée et payée. Parmi les Régions qui proposent les chèques numériques, on trouve notamment :


  • L’aide « Ambition PME » en Auvergne-Rhône-Alpes ;

  • Le « chèque numérique » en Pays de la Loire et Ile-de-France ;

  • Le Pass-Occitanie ;

  • Le « Chèque de transformation numérique » en Nouvelle Aquitaine ;

  • L’aide « Pays de la Loire Investissement numérique » ;

  • L’aide « TP’UP » en Ile-de-France ;

  • Le chèque Numérique Bretagne.


Les subventions ou crédits d’impôt


Pour les PME qui engagent des dépenses d’innovation (conception de prototypes, mise sur le marché ou amélioration de produits), le crédit d’impôt recherche (CIR aussi appelé crédit d’impôt innovation CII) permet de couvrir 20% des dépenses dans la limite de 400 000 € par an. Le CIR prend la forme d’une diminution de l’impôt dû par les entreprises.


Autre dispositif, cette fois à destination des PMI : la loi des finances 2019 leur permet d’amortir de 40% les achats de logiciels et robotiques. Une excellente opportunité pour l’industrie de s’équiper pour améliorer la traçabilité, les délais de production ou la qualité des produits.


Les prêts et garanties


Pour allouer un budget à la transition numérique, les entreprises peuvent emprunter à des conditions préférentielles ou bien avec des garanties publiques. Pour bénéficier de ces prêts préférentiels, il faudra toutefois être en mesure de contribuer avec un apport personnel représentant 30% à 50% du montant total. Comme il est difficile de garantir un prêt sur un bien immatériel, il existe des dispositifs comme celui de BPIFrance qui offre une couverture de 40% à 70% du concours bancaire. Il peut aussi s’agir de prêts sans garantie comme le propose également BPIFrance mais comme le proposent également les Régions (avec le Prêt Croissance TPE) ou le contrat de développement. Des prêts d’honneur, eux aussi sans garantie, peuvent être accordés par le Réseau Entreprendre, France Active ou Initiative France.


Les prêts permettent de financer des prestations de conseil ou d’assistance technique, des formations, ou bien encore l’acquisition de matériels, de logiciels. Mais ils impliquent un remboursement. Une autre solution pour financer la transition numérique consiste donc à lever des fonds.


Les levées de fonds


L’avantage quand on augmente ses fonds propres, c’est que l’on n’a pas à rembourser comme c’est le cas dans un prêt bancaire. Mais en échange, vous donnez des parts dans votre entreprise. Il faudra convaincre les investisseurs de la qualité et de la pertinence de votre projet. Vous déterminerez, à travers un pacte d’associés, le rôle et le pouvoir que les investisseurs auront en échange de ces fonds qu’ils vont vous verser. Ce pacte définit les conditions d’intervention, la durée, les rémunérations (normalement lors de la sortie de capitaux) ou encore les conditions de sortie du capital.


Il existe plusieurs options pour lever des fonds :


La Love Money


La Love Money c’est l’argent que l’on demande à ses proches (famille, amis, réseaux). Ce premier financement qui va généralement jusqu’à 50 000 euros facilite l’accès à des prêts bancaires.


Les Business Angels


Les business angels sont souvent d’anciens entrepreneurs à succès ou bien des personnes disposant de patrimoine personnel qu’ils investissent dans des projets entrepreneurials. Ils permettent aux entreprises de faire une première levée de fonds souvent dite d’amorçage (ou seed) de 100 000€ à 1 million d’euros. Ils apportent aussi généralement leur expertise et leurs conseils, et, peuvent devenir de véritables mentors pour les entrepreneurs.


Les fonds d’investissements


Ces professionnels de l’investissement disposent de grosses enveloppes à investir. Ils peuvent être rattachés à des banques, des grandes entreprises ou des organismes financiers. Certains sont spécialisés dans des domaines précis : deeptech, healthtech, foodtech ou encore startups à impact. C’est auprès de ces organismes que l’on réalise des levées de fonds en série A puis en Série B, s’élevant à plus de 150 000 €.


Le PEA-PME


Le PEA-PME est un dispositif conçu pour flécher l’épargne des Français vers le financement des petites et moyennes entreprises. Les entreprises éligibles sont celles dont le chiffre d’affaires n'excède pas 1,5 milliard d’euros et dont le total de bilan est inférieur ou égal à 2 millions d’euros. Cependant, il ne faut pas détenir plus de 25% des droits sociaux de l’entreprise pour y avoir droit.


Le financement participatif


Autre solution de financement pour sa transition numérique, l’appel au don sur des plateformes de crowdfunding. Ce financement participatif permet de lever de jolies sommes. La startup française Vaonis a ainsi levé plus de 2 millions d’euros pour le développement de son nouveau télescope connecté. Généralement, les campagnes de crowdfunding supposent de mobiliser sa communauté autour d’un projet et de leur offrir des contreparties en fonction de leur don.

Ce mode participatif se décline également sur les prêts avec le Crowdlending ou plateformes de crédit participatif telles que October ou WeShareBonds. Il est également possible de lever des fonds en mode participatif, on parle alors de Crowdequity avec des plateformes telles que WiSeed.


L’aide à la formation


La transition numérique ne peut pas se faire sans accompagner ses équipes vers les nouveaux outils numériques. Les cotisations pour la formation continue peuvent être mobilisées pour permettre aux salariés d’acquérir de nouvelles compétences numériques. Il faut se renseigner auprès de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) et éventuellement compléter ces ressources grâce à des organismes comme le Fond National de l’Emploi (FNE) ou le Fond Social Européen (FSE).


Le leasing et les logiciels SAAS


Ensuite, pour faciliter votre transition numérique, vous pouvez aussi en réduire le coût. Par exemple, en ayant recours à la location du matériel plutôt qu’à l’achat. Vous pouvez ainsi renouveler plus facilement un équipement qui devient vite obsolète ou bien l’acquérir en lissant les coûts. D’ailleurs les organismes financiers peuvent proposer différentes options telles que le crédit-bail, la location financière ou la location évolutive.


Même chose pour les logiciels. Désormais, de nombreux services sont accessibles en ligne en mode SaaS (Software As A Service), ce qui offre une plus grande souplesse aux entreprises. Avec des engagements qui se font généralement à l’année, les sociétés peuvent accéder à des outils numériques sans alourdir leur budget.


Grâce à son innovation de Cloud Numbers, Onoff Business amène cette liberté du SaaS au niveau de la téléphonie. Sans engagement, les entreprises peuvent souscrire à Onoff Business, et ainsi, proposer à leurs salariés des numéros de portables professionnels, que ces derniers installent sur leur téléphone via une simple application. Finis les coûts d’abonnements téléphoniques faramineux, simplifié le process d’ouverture et de fermeture de lignes : grâce à une solution dans le cloud comme celle d’Onoff Business, la transition numérique offre également plus de liberté et de flexibilité aux entreprises.


En conclusion, les sites où se renseigner


Levier indispensable de la croissance, la transition numérique est une véritable opportunité pour les entreprises. Pour trouver toutes les informations sur les aides disponibles, voici deux sites indispensables : https://www.aides-entreprises.fr/ et https://www.francenum.gouv.fr/


Et si vous ne savez pas par où commencer, vous pouvez vous rendre sur un site géré par le Medef qui propose un diagnostic en ligne pour tester en 10 minutes sa maturité digitale : www.diag-numérique.fr. Selon les résultats, vous recevrez des conseils personnalisés pour vous améliorer.


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